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  • en réponse à : Nettoyage des saols ( espaces communs) #17466

    Réponse apportée par Mr MAYSTRE, expert en hygiène
    Loi n°2004-806 du 9 août 2004 relative à la politique de santé publique, article L3114-1
    Tout système de nettoyage « à sec » est à proscrire : essuyage ou balayage. Seule une petite partie des saletés et des poussières est captée et retenue. La grande majorité est soit laissée sur le support soit mise en suspension. La performance en termes d’hygiène n’est pas garantie. La maîtrise de la contamination est une obligation aussi la mise en œuvre de méthodes performantes en matières d’hygiène sont nécessaires afin d’obtenir les résultats.

    Selon les mouvements amples des personnes lors des tâches effectuées et la puissance des aspirateurs « maison » mais aussi de l’entretien du filtre, les particules sont émises en grandes quantités, projetées sur de grandes distances (aérolisation). Leur persistance en suspension dans l’air liée à leur taille et poids peut être très longue et être à l’origine d’une recontamination ultérieure des surfaces horizontales (L’Aspergillus met 5h pour tomber d’un mètre de hauteur).

    Il faut donc privilégier les nettoyages « humides » (lavettes ou franges légèrement humidifiées d’eau). Ces ustensiles peuvent être soit à usage unique ou soit être réutilisables et lavable (température supérieure à 80°c et Javellisable). Leur entretien quotidien est impératif.

    La mise en œuvre des techniques de nettoyage :
    1. Essuyage humide / balayage humide
    2. Lavage des sols :
    a. Méthode des 2 seaux (penser à changer l’eau de rinçage fréquemment)
    b. Méthode par imprégnation PRÉFÉRABLE (maîtrise de l’hygiène, utilisation spécifique d’une frange ou 2 par chambre ou pièce, pas de risque de propagation de la contamination, maîtrise des coûts des produits).
    c. Rinçage
    3. Désinfection éventuelle : eau de javel (sauf sur les linoléums)
    a. Temps de pause : 15 min
    b. Dosage : 250ml/l d’eau froide
    Attention les chats « raffolent » de ce produit.
    4. Rinçage à l’eau froide claire

    Aspirateur : la mise en œuvre d’aspirateur ne peut être envisagé que si l’aspirateur est équipé d’un filtre HEPA (H13 / H14) qui permet de limiter les émissions particules en sortie de l’aspirateur. Cela veut dire qu’il faut y réfléchir lors de l’acquisition d’un tel appareil.
    La mise en œuvre d’un nettoyage vapeur peut être envisagée. Cela n’exclut pas la phase de nettoyage initiale.
    L’idéal est un nettoyeur vapeur haute température, haute pression et en vapeur sèche.

    en réponse à : Utilisation de l'aspirateur #15669

    Tout système de nettoyage « à sec » est à proscrire : essuyage ou balayage. Seule une petite partie des saletés et des poussières est captée et retenue. La grande majorité est soit laissée sur le support soit mis en suspension. La performance en termes d’hygiène n’est pas garantie.
    Selon les mouvements amples des personnes lors des taches effectuées et la puissance des aspirateurs « maison » mais aussi de l’entretien du filtre, les particules sont émises en grandes quantités, projetées sur de grandes distances (aérolisation). Leur persistance en suspension dans l’air liée à leur taille et poids peut être très longue et être à l’origine d’une recontamination ultérieure des surfaces horizontales (L’Aspergillus met 5h pour tomber d’un mètre de hauteur).
    Il faut donc privilégier les nettoyages « humides » (lavettes ou franges légèrement humidifiées d’eau). Ces ustensiles peuvent être soit à usage unique ou soit être réutilisable et lavable (température supérieure à 80°c et Javellisable). Leur entretien quotidien est impératif.

    La mise en œuvre des techniques de nettoyage :
    1. Essuyage humide / balayage humide
    2. Lavage des sols :
    a. Méthode des 2 seaux (penser à changer l’eau de rinçage fréquemment)
    b. Méthode par imprégnation PREFERABLE (maitrise de l’hygiène, utilisation spécifique d’une frange ou 2 par chambre ou pièce, pas de risque de propagation de la contamination, maitrise des couts des produits).
    c. Rinçage

    3. Désinfection éventuelle : eau de javel (sauf sur les linoléums)
    a. Temps de pause : 15 min
    b. Dosage : 250ml/l d’eau froide
    Attention les chats « raffolent » de ce produit.

    4. Rinçage à l’eau froide claire

    Aspirateur : la mise en œuvre d’aspirateur ne peut être envisagé que si l’aspirateur est équipé d’un filtre HEPA (H13 / H14) qui permet de limiter les émissions particules en sortie de l’aspirateur. Cela veut dire qu’il faut y réfléchir lors de l’acquisition d’un tel appareil.
    La mise en œuvre d’un nettoyage vapeur peut être envisagée. Cela n’exclue pas la phase de nettoyage initiale.
    L’idéal est un nettoyeur vapeur haute température, haute pression et en vapeur sèche.

    Réponse apportée par Michel Maystre

    en réponse à : DASRI – avis HCSP – protection adultes incontinents- URGENT #15503

    Bonjour,

    Les établissements médico sociaux doivent se charger de la gestion des déchets liés à son activité et la gestion des déchets au sein de la structure.
    A noter qu’en fonctionnement normal, le résident diagnostiqué COVID+ est confiné dans ses parties privatives, le problème principal sera d’éliminer ses mouchoirs et/ou protections contre l’incontinence. Si un service de soins à domicile ou un infirmier libéral interviennent : c’est eux qui gèreront les déchets et conseilleront le personnel de la MARPA.
    En absence de prise en charge infirmière, la gestion des déchets se fera selon les mêmes modalités que si un infirmier libéral intervenait au domicile (filière déchets domestiques) :
    – Dès son entrée le personnel équipé des gants commence par désinfecter la poignée de la porte de sortie,
    – Identification des déchets à risque (mouchoirs papier, protections, masques chirurgicaux) avec poubelles dédiées chez le patient,
    – Ménage fait strictement avec des gants, le patient portant un masque chirurgical (prescription médicale du médecin traitant) pendant que le personnel est présent,
    – Les déchets collectés sont mis avec les gants dans le double sac qui est présenté ouvert sur un socle, puis il est fermé hermétiquement mains nues avant la sortie de la chambre (les systèmes avec serrage automatique simplifient la manœuvre mais penser à faire un nœud plat en plus avec les liens de serrage) ,
    – Le personnel sort par la porte dont la poignée a été désinfectée et n’a pas été touchée depuis,
    – Le double sac est directement mis dans la benne au local poubelles.

    Le double emballage parfaitement étanche doit être impérativement mis en œuvre.

    Au vu des données, actuelles sur la viabilité du virus, un temps d’attente de quelques jours dans un endroit frais (7j) avant de procéder à une évacuation permettrait de réduire le risque de persistance du virus dans les sacs.

    Au cours de l’entreposage, la présence de matières nutritives et la température du déchet facilitent la développement des bactéries, des levures et des moisissures ; toutefois, ce développement est compensé par l’inhibition liée aux produits antiseptiques ou désinfectants ou par la compétition microbienne.

    L’entreposage entraîne la diminution très progressive de la charge virale.

    Il ne peut être envisagé de faire bruler les déchets, ceci est interdit. Cela demanderait des accords de la mairie et un arrêté préfectoral en la matière.

    Souvent, à la campagne, on peut encore brûler mais ce n’est pas si simple ! Il faut prévenir la mairie et la gendarmerie. Si l’appartement du patient atteint donne sur l’extérieur : le mieux est qu’un personnel équipé de gants prenne le sac, au mieux fermé par le patient lui-même, l’apporte directement à l’extérieur dans un conteneur de combustion dédié (un bidon métallique peut suffire avec du gasoil rouge mais attention en respectant les règles de sécurité et en prenant garde que le vent ne pousse pas les fumées vers la MARPA).

    en réponse à : Nettoyage chambres et entretien du linge cas averé de Covid 19 #15362

    Bonjour :
    Un délai d’attente semble être une bonne chose : des études montrent une viabilité très variable selon la nature des surfaces.
    « Extrait de l’étude :
    Selon les germes, la sensibilité et leur persistance dans l’environnement peuvent être dépendantes de la nature de la surface et de son état de propreté. Il est certain qu’une surface en très bon état (absence de dégradations, de failles et de fissures) peut présenter une contamination en profondeur moins importante et ainsi une charge virale contaminante plus faible.
    l faut donc bien veiller à avoir des surfaces en parfait état.
    La performance de traitement est liée à cet état de fait et à une charge microbienne la plus faible possible.

    Un délai d’attente assez long est une bonne chose: une semaine minimale selon les études et surfaces.

    Des phases de nettoyage doivent se dérouler selon une étape de nettoyage (détergent) puis une phase de décontamination (solution d’eau de javel diluée 250ml/1l d’eau froide: eau de javel à 2.6% de chlore actif, ou mise en place nettoyeur vapeur sèche à une température supérieure à 120°).
    Le linge de la personne peut être laissé dans des sacs hermétiques et étanches…le temps est un allier. Ce linge doit être lavé, seul, à une température la plus forte possible selon la nature du textile, javellisé si possible puis repassé.
    Le cycle de lavage doit s’effectuer en fin de journée (dernier cycle de la journée) puis procéder à une désinfection de la machine avec par exemple un cycle de lavage à vide à haute température.
    Il est évident que le sèche-linge doit lui aussi être décontaminé à l’issue de son utilisation.
    ATTENTION:les linoléums ne peuvent pas être traités avec des solutions trop alcalines donc l’eau de javel n’est pas souhaitable.Le thermoplastique ne pose pas de problème vis-à-vis de ce type de solutions de nettoyage.

    La persistance de la résistance du virus està l’étude, voici des éléments:

    Des chercheurs de l’Université de Hong Kong disent que le Covid-19 a disparu en moins de 3 heures des surfaces comme du papier d’impression et de mouchoir en papier, mais peut durer des jours sur des billets de banque, l’acier inoxydable et le plastique.
    Mais le virus ne fait pas le poids contre les désinfectants ménagers, l’eau de Javel ou le lavage fréquent des mains avec du savon et de l’eau.
    Le coronavirus peut adhérer à des surfaces en acier inoxydable et en plastique jusqu’à 4 jours, et à la couche externe d’un masque facial pendant une semaine, selon une étude réalisée par des chercheurs de l’Université de Hong Kong (HKU).
    L’équipe a également constaté que les désinfectants ménagers courants, y compris l’eau de Javel, étaient efficaces pour «tuer» le virus.
    « Le Sars-CoV-2 peut être très stable dans un environnement favorable, mais il est également sensible aux méthodes de désinfection standard », ont déclaré les chercheurs, qui comprenaient ceux de l’école de santé publique de la HKU, Leo Poon Lit-man, chef de la division des sciences au laboratoirede santé publique et Malik Peiris, virologue en santé publique et clinique.
    Les chercheurs ont testé pendant combien de temps le virus pouvait rester infectieux à température ambiante sur diverses surfaces.
    Sur le papier imprimé et le papier de mouchoirs en papier ou le papiertoilette, il est resté moins de 3heures, tandis que sur le bois et le tissu traités -une veste de laboratoire en coton standard –le virus adisparu le deuxième jour.
    Sur le verre et les billets de banque, le virus était toujours visible au deuxième jour, mais avait disparu au quatrième jour, tandis que sur l’acier inoxydable et le plastique, il était présent entre 4 et 7 jours.
    Les chercheurs ont déclaré que « de façon frappante », il y avait toujours un niveau d’infection détectable sur la couche externe d’un masque chirurgical après 7jours.
    Sur toutes les surfaces, la concentration du virus a diminué assez rapidement au fil du temps, selon l’étude.
    Les chercheurs ont également déclaré que les résultats « ne reflétaient pas nécessairement la possibilité de contracter le virus par contact occasionnel », car la présence du virus dans l’étude a été détectée par des outils de laboratoire, et non par les doigts et les mains comme ce serait le cas au quotidien dans la vie.
    Une étude de chercheurs américains sur la stabilité environnementale du coronavirus publiée le mois dernier dans la revue scientifique Nature a également conclu qu’il pouvait rester infectieux sur certaines surfaces pendant des jours.
    Ils ont découvert que le virus était présent sur du plastique et de l’acier jusqu’à 72 heures, mais n’est pas resté plus de 4heures sur du cuivre ou 24 heures sur du carton. »

    Eléments de réponse apportés par Mr Maystre, expert en hygiène.

    en réponse à : COVID 19 : hygiène et sécurité #15360

    Bonjour :
    La durée de vie d’un appareil de protection respiratoire est dépendante de plusieurs facteurs, par exemple :
    · La sollicitation du filtre : si la respiration est importante en fonction de l’activité de la personne,
    · De l’humidité environnante,
    · De la charge environnementale à laquelle les personnels sont exposés.
    L’Institut national de recherche et de sécurité pour la prévention des accidents du travail et des maladies professionnelles (INRS) a publié sur son site internet une série de questions/réponses sur les masques chirurgicaux et FFP2.
    http://www.inrs.fr/risques/biologiques/faq-masque-protection-respiratoire.html

    Un masque chirurgical est conçu pour un usage UNIQUE. Il doit être changé dès qu’il devient humide et au moins toutes les 4 heures. Un masque FFP retiré ne doit pas être réutilisé. La durée de port doit être conforme à la notice d’utilisation. Dans tous les cas, elle sera inférieure à 8 heures sur une seule journée./
    Note du 14/03/2020 à consulter :
    https://www.infectiologie.com/UserFiles/File/emergences/avis-sf2h-utilisation-masque-14mars2020.pdf

    Ci dessous un le lien qui vous permettra d’avoir des infos grâce au site santé publique France :
    https://www.santepubliquefrance.fr/maladies-et-traumatismes/maladies-et-infections-respiratoires/infection-a-coronavirus/articles/infection-au-nouveau-coronavirus-sars-cov-2-covid-19-france-et-monde
    Des documents ne pouvant être joints à cette réponse, des documents complémentaires sous :
    Documentation > Documentation > fonctionnement des Marpa > santé >
    seront mis à disposition sous un dossier spécifique « covid 19 » qui va être créé sous peu.

    Eléments de réponse apportés par Mr Maystre, expert en hygiène

    en réponse à : Lancement atelier numérique “Quelles formations pour les Marpa?” #8997

    Test de réponse. MA CARPY

    en réponse à : Lancement atelier numérique “Quelles formations pour les Marpa?” #8880

    Je réponds pour tester. Impossible de sortir de la page

    ma carpy

    en réponse à : Lancement atelier numérique “Quelles formations pour les Marpa?” #8849

    Test pour réponse.

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